Trouvez votre EHPAD
Rechercher par zone géographique
EHPAD en Auverge-Rhônes-Alpes
EHPAD en Bourgogne-Franche-Comté
EHPAD en Bretagne
EHPAD dans le Centre-Val de Loire
EHPAD en Corse
EHPAD dans le Grand Est
EHPAD en Guadeloupe
EHPAD en Guyane
EHPAD dans les Hauts-de-France
EHPAD à La Réunion
EHPAD en Martinique
EHPAD en Normandie
EHPAD en Nouvelle-Aquitaine
EHPAD en Occitanie
EHPAD dans les Pays de la Loire
EHPAD en Provence-Alpes-Côtes d'Azur
EHPAD en Île-de-France
Quand le maintien à domicile n’est plus envisageable pour la personne âgée sans compromettre sa sécurité, la maison de retraite non-médicalisée ou médicalisée est La Solution. Elles apportent une réponse adaptée à la prise en charge du senior dépendant.
Un EHPAD, une maison de retraite médicalisée
C’est une résidence de services ayant obtenu un agrément préfectoral, permettant la gestion locative d’une structure que l’on appelle « hébergement « dans laquelle sont accueillies des personnes âgées qui ont perdu partiellement ou totalement leur autonomie. Elles ne sont plus en capacité de rester à domicile et doivent recevoir des soins médicaux et de confort réguliers et constants. La création d’une maison de retraite médicalisée est soumise à l’accord du Président du Conseil Général et du Préfet du département mais aussi soumise à la signature d’une convention tripartite. Cette convention est signée pour une durée de 5 ans par le Conseil Général et l’Agence nationale de Santé (ARS). Elle implique le respect du cahier des charges assurant la qualité des soins, la validité du contrat de séjour et du livret d’accueil de la maison de retraite et la mise en pratique d’évaluations internes et externes (contrôle Qualité). Un réexamen est mis en place à l’issue des 5 ans en vue d’une réévaluation ou d’un maintien des accords définis au sein de cette convention.
L’entrée en maison de retraite médicalisée suit une procédure précise et encadrée
Un dossier d’admission doit être transmis selon les régions par envoi direct ou par Via Trajectoire (service public gratuit et sécurisé de placement). C’est un dossier unique qui permet une fois rempli, d’en faire des copies et de l’adresser à plusieurs maisons de retraite médicalisées afin de multiplier les chances de trouver une place. Ce dossier se compose de deux volets :
le volet administratif qui reprend les informations d’usage sur la personne en recherche d’hébergement (identité, pensions et solvabilité, représentant légal...).
Le second volet médical est à compléter par le médecin traitant et il correspond à un questionnaire répertoriant les notions de dépendance (autonomie moteur, cognitive, habitudes de vie, capacités de mouvement...), il doit dater de moins de trois mois pour que les informations soient conformes à la réalité du quotidien de la personne. Ce volet est examiné par le médecin coordonnateur de la maison de retraite et permet de statuer sur une entrée possible.
Toutes les maisons de retraite médicalisées ne sont pas en capacité de prendre en charge l’ensemble des pathologies et ce dossier d’admission permet d’évaluer dans un premier temps, la faisabilité d’une entrée. Il est conclu que la personne âgée correspond à un stade de la grille AGGIR (qui définit le degré d’autonomie). La prise en charge est définie en fonction de ce « degré d’autonomie » appelé le GIR qui correspond au degré de perte d’autonomie de la personne âgée. Le GIR d’une personne est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR. Il existe six degrés de dépendance, correspondant à 6 GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6, le plus faible. Seules les personnes appartenant aux GIR 1 à 4 peuvent bénéficier de l'APA (allocation personnalisée d’autonomie) ... Des pièces justificatives sont jointes au dossier d’admission lors d’une entrée en maison de retraite : la pièce d’identité, le livret de famille en copie, l’attestation de sécurité sociale, les justificatifs de ressources (retraite et capital). La carte vitale sera demandée en cas d’admission. Si le dossier est accepté, une visite de préadmission est proposée et une rencontre du futur résident et de la direction de la structure ainsi que le médecin coordonnateur et le psychologue est organisée. Si le dossier d’admission est refusé, plusieurs raisons à cela : la prise en charge médicale est incompatible avec les services proposés par la maison de retraite choisie, les ressources du futur résident sont insuffisantes et il n’y a pas de place disponible habilitée à l’aide sociale (ASH).
Admission en maison de retraite, une prise en charge globale
Une fois le dossier accepté, la personne âgée visite son futur lieu de vie et rencontre l’équipe qui prendra soin d’elle. Un contrat de séjour rédigé par la maison de retraite médicalisée définit les modalités d’hébergement, il fixe la nature des prestations et leur coût. Le contrat est conclu entre le résidant (ou son représentant légal) et la maison de retraite. Il doit être établi lors de l’admission et remis au plus tard dans les 15 jours qui suivent l’entrée. Le contrat de séjour garantit les droits du résident. Ce document est obligatoire pour tout séjour long ou court, temporaire ou définitif. Il reprend la durée du séjour en maison de retraite, les objectifs de la prise en charge, l’ensemble des prestations et leur prix, les soins requis pour la personne hébergée, le coût du séjour et ses modalités de paiement, les conditions de facturation en cas d’absence ou d’hospitalisation du résident et les clauses de résiliation. Au cours des six mois après l’entrée en maison de retraite médicalisée, un avenant complète spécifiquement les objectifs du projet de vie et de soins du résident selon son profil. Le contrat de séjour est remis à jour annuellement avec le résident ou son représentant légal.
L’APA, une aide précieuse pour les seniors
Une Allocation Personnalisée d’Autonomie est attribuée par le Conseil Départemental aux personnes de plus de 60 ans en situation de dépendance. L’APA aide à payer les frais d’aide à domicile ou une partie du tarif dépendance en maison de retraite et il ne peut y avoir de cumul avec d’autres aides à domicile. Les conditions d’attribution sont l’âge (60 ans et plus), le lieu de résidence (en France obligatoirement) et le niveau de dépendance appelé le GIR. L’APA est une allocation attribuée que la personne dépendante soit à domicile, chez la famille et/ou un tiers, en structures d’hébergement (EHPAD, maison de retraite, USSLD, Hôpital, Résidences services ou autonomie). Pour obtenir l’APA, il faut se rapprocher du centre communal d’action sociale (CCAS) dont la personne concernée dépend, dans sa commune et déposer un dossier. L’équipe médico-social se rend chez la personne âgée afin d’évaluer sa dépendance et ses besoins. Un plan d’aide est proposé et déterminé selon le degré de dépendance (APA si GIR DE 1 À 4). Le Conseil Général décide de l’attribution ou non de l’APA dans le cadre d’une commission, il notifie au bénéficiaire, sa décision dans les 30 jours à compter du dépôt du dossier d’APA complet et les droits du bénéficiaire sont ouverts à la date d’accusé de réception par le Conseil Général. L’APA à domicile sert à financer les interventions à domicile (heures d’aide à domicile, le portage des repas, les travaux d’adaptation du logement, les services de transport et les frais d’accueil de jour ou de séjour temporaire en structure adaptée) mais permet aussi de financer les supports techniques comme un fauteuil roulant, un lit médicalisé.). L’APA en maison de retraite sert à financer le montant du GIR journalier ou du moins une partie, tout dépend des revenus du résident. Les montants de l’APA sont plafonnés à domicile ou en maison de retraite. L’APA n’est pas récupérable sur la succession à la différence d’autres aides (ASPA, ASH, aide sociale à domicile).
Quand le Projet de vie rime avec mieux-être
Le projet de vie en maison de retraite médicalisée fixe les objectifs de la prise en charge ; en concertation avec la personne âgée et sa famille, l’équipe définit les actions à mettre en place pour préserver et maintenir l’autonomie, assurer une qualité de vie et de bien-être en prenant en compte les besoins, pour réduire la souffrance psychique du résident et l’intégrer dans la vie de la maison de retraite autant que possible et selon ses désirs. Le projet de vie individualisé est régulièrement mis à jour par l’équipe de la maison de retraite médicalisée en fonction de l’état d’esprit du résident, son état de santé physique et cognitif. La perte d’autonomie peut nécessiter d’intégrer le PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés) qui permet d’accueillir en journée, les résidents de la maison de retraite qui présentent des troubles du comportements modérés qui s’apparentent à la Maladie d’Alzheimer. Il leur est proposé des activités sociales et thérapeutiques afin de maintenir ou recouvrer partiellement des capacités fonctionnelles, cognitives et favoriser les liens sociaux. Le PASA se définit comme un lieu de vie spécifique en maison de retraite disposant d’une cuisine thérapeutique et de salles d’animations propres. Les résidents souffrant de troubles apparentés à Alzheimer retrouvent au PASA, une sérénité et un lien social qu’ils ont plus de difficultés à trouver dans les espaces de vie communs de la maison de retraite. Certains résidents peuvent être accueillis au sein d’une unité de vie protégée quand les troubles sont trop envahissants. L’accueil de jour au sein des maisons de retraite médicalisée permet de recevoir en journée, des seniors souffrant d’une perte d’autonomie, conséquence de pathologies telles que la Maladie de Parkinson. Ils participent à des activités et animations adaptées et l’accueil de jour représente pour l’aidant, une des solutions de répit.
Les maisons de retraite médicalisées ou non médicalisées proposent des prises en charge ciblées selon les pathologies rencontrées et certaines maisons de retraite peuvent se spécialiser dans une prise en charge particulière. Il est essentiel de se renseigner sur les spécificités des maisons de retraite selon les besoins de chacun.